Chute de cheveux : causes, symptômes et prévention

Chaque jour, vous perdez en moyenne 50 à 100 cheveux qui sont censés entamer aussitôt le processus de repousse. Il s’agit d’un phénomène naturel inscrit dans le cycle de pousse des cheveux. Au-delà de ce seuil, vous êtes confronté à une chute de cheveux pathologique. Il en est de même en cas de perte de cheveux concentrée sur des zones précises. Vous devrez alors prendre des mesures pour y remédier.

Les causes les plus fréquentes de la chute de cheveux

La perte de cheveux peut avoir une grande variété de causes possibles en fonction de la personne concernée. Chez les hommes par exemple, le problème est souvent dû à l’alopécie androgénétique, couramment appelée calvitie. Le diagnostic est, en revanche, plus difficile chez les femmes. L’examen clinique permet néanmoins d’en savoir plus avec Ducray. D’ailleurs, la chute de cheveux peut aussi être causée par :

  • Des agressions répétées sur le cuir chevelu (coiffures lourdes ou trop serrées, tirages excessifs, brossages agressifs, etc.) ;
  • Une maladie chronique entraînant des inflammations et des destructions de follicules sur certaines zones du cuir chevelu ;
  • Une affection dermatologique et auto-immune comme la pelade menant à une perte de cheveux par petites plaques ;
  • Des infections fongiques provoquées par un champignon tel que la teigne ;
  • Des déséquilibres hormonaux liés à la grossesse, à l’alimentation, à la prise de certains médicaments, etc. ;
  • Un événement extérieur affectant les follicules pileux, comme la fatigue, le stress, les chocs émotionnels, les carences…

L’alopécie est généralement d’origine hormonale et génétique chez les hommes prédisposés à la calvitie. Dans ce cas, elle survient surtout à partir de la quarantaine. La chute de cheveux peut cependant commencer avant 40 ans, voire à la puberté, en cas de trouble hormonal majeur.

Une femme tient ses cheveux dans sa main, préoccupée par la prévention et les causes de la chute des cheveux.

Les types de chutes de cheveux

Les chutes de cheveux sont avant tout classées en fonction de la surface touchée. En effet, elles peuvent être diffuses ou localisées. Ce type de problème se définit aussi par la présence ou non de cicatrices. Sous cette perspective, il peut alors s’agir d’alopécies cicatricielles ou non cicatricielles. L’origine de la perte de cheveux permet également de distinguer l’alopécie :

  • Androgénétique ou calvitie ;
  • Médicamenteuse ou iatrogène ;
  • De post-partum ou de grossesse ;
  • Secondaire, lié à un autre problème de santé (carence en fer, lupus, maladie de la peau, infection, anomalies thyroïdiennes, etc.) ;
  • Traumatique, incluant l’alopécie de traction ou de sursollicitation du cuir chevelu et l’alopécie cicatricielle centrifuge.

Dans le langage courant, l’expression « chute de cheveux réactionnelle » englobe les pertes de cheveux soudaines et localisées causées par un événement extérieur. Il sera ainsi possible de retrouver de la masse capillaire après la période de stress, le choc émotionnel, le traitement médicamenteux… Une fois la cause réglée, le cycle de pousse reprendra naturellement dans ce cas de figure.

Comment prévenir et traiter la chute de cheveux ?

Le traitement et la prévention de la chute de cheveux dépendent foncièrement de sa cause. Il suffit, par exemple, de ménager le cuir chevelu pour éviter l’alopécie de traction. De plus, vous disposez d’une grande variété de solutions contre la chute de cheveux pour prévenir et traiter ce type d’alopécie traumatique. L’idée consiste le plus souvent à protéger et à stimuler les cellules folliculaires. D’autre part, vous pouvez utiliser :

  • Un antifongique contre la teigne et autre champignon ;
  • Des rayons ultra-violets ou des corticoïdes en cas de maladies auto-immunes comme la pelade ;
  • Des suppléments de fer pour combler les carences ;
  • Des traitements dermatologiques pour les maladies de la peau, etc.

Vous devez par ailleurs limiter les différents facteurs aggravant la chute de cheveux comme les produits agressifs, les coiffures lourdes, les colorations fréquentes… Au quotidien, il faudra plutôt :

  • Privilégier des produits non agressifs, voire naturels pour les cheveux ;
  • Limiter l’utilisation de séchoir électrique ou de fer à lisser ;
  • Éviter les techniques de coiffage impliquant de trop fortes tractions (chignon serré, brushing, tresses africaines…) ;
  • Faire l’effort de manger plus équilibré pour se prémunir des carences…

Enfin, vous avez besoin d’une alimentation riche en fer, en vitamine B6 et B8 ainsi qu’en zinc pour favoriser le développement des cellules folliculaires. Il est également important de prendre le temps de déstresser et de surveiller la qualité de votre sommeil. En effet, ces paramètres influent significativement sur la perte de cheveux.

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