Senior : décès du conjoint, comment faire son deuil ?
Le décès du conjoint est une épreuve douloureuse, mais encore plus quand vous êtes senior. La crainte de se retrouver seul dans la maison ou de ne plus avoir de moments de joie et de complicité à deux vous rend triste. Quel que soit le chagrin, vous devez continuer à aller de l’avant pour vous et vos proches. Comment faire votre deuil après le décès du conjoint ?
Les résidences seniors pour éviter l’isolement
Vivre heureux dans son couple n’est pas toujours une évidence. Certaines personnes aspirent à rester le plus longtemps possible ensemble et à l’heure du dernier souffle, la séparation est difficile. Quand vous êtes senior, vivre seul, quand le compagnon de tous les jours décède, peut être très difficile. Vous devez alors choisir d’aller là où il y a des personnes de votre âge.
Les résidences seniors sont déjà aménagées pour accueillir les personnes à la retraite et du troisième âge. C’est pour cela que ces maisons de repos sont toujours peuplées. Vous allez y faire de nouvelles connaissances et occuper vos journées avec les activités qui sont planifiées.
La décision d’aller en résidence seniors va au moins vous distraire et vous allez progressivement en finir avec cette humeur dépressive. À force d’entendre le parcours tumultueux des derniers instants du conjoint de certains seniors autonomes du centre, vous allez retrouver le moral.
En France, si vous cherchez une résidence pour séniors à Chartres, notamment, les services proposés permettent un séjour paisible et relaxant.
Appuyez-vous sur des amis et des membres de la famille qui vous soutiennent
Les premières personnes disponibles pour vous tenir compagnie pendant cette épreuve sont vos proches. Il peut s’agir de la famille et des amis. Vos enfants aussi éplorés s’organiseront pour que cette peine soit moins éprouvante pour vous. C’est pour cela qu’ils décident de venir à tour de rôle pour passer des nuits chez vous en fonction de leur disponibilité.
Quand ce n’est pas faisable à cause de la distance entre les domiciles, l’un de vos enfants peut vous proposer de vous emmener chez le plus proche d’entre eux pour un séjour. L’objectif ici est de vous éloigner de la maison et de l’environnement partagés avec le défunt. La douleur demeure, mais sera moins persistante puisque vous n’aurez pas d’éléments immédiats qui vous rappellent un triste souvenir. Vos petits-enfants vont d’ailleurs contribuer à vous évader quand ils seront à vos côtés.
Vos amis vont aussi vouloir se donner du mal pour que vous ne ressentiez pas trop l’absence autour de vous au point de penser au décès de votre mari. Quand ils vous proposent de passer la soirée avec eux, essayez d’y aller. Ne refusez pas à chaque fois qu’ils vous invitent à passer le week-end avec eux dans leur jardin ou pour faire une activité ensemble. La distraction peut aussi vous aider à mieux vivre la période du deuil.
Cherchez de l’aide professionnelle si nécessaire
Le deuil est un fait de vie qui n’est pas toujours facile à surmonter même si vous êtes correctement soutenu par votre entourage. Pour ne pas perdre le moral et stresser tout le temps à cause des souvenirs, cherchez de l’aide parmi celles que proposent les professionnels.
L’aide d’un psychologue
Parler à quelqu’un peut vous faire du bien, à plus forte raison si cette personne n’est pas de votre entourage. Quand c’est un professionnel comme le psychologue, il sait déjà comment vous mettre en confiance pour vous faire parler. En plus, puisqu’il est un inconnu, vous êtes obligé de lui relater certains événements pour maintenir le dialogue. Parfois, ce sont les regrets qui vous font culpabiliser au point de devenir dépressif.
Pour aller de l’avant, il est nécessaire de dire ce que vous ressentez depuis le décès de votre conjoint. Il est normal de vous mettre en sanglots, c’est d’ailleurs ainsi que vous allez diminuer progressivement votre peine. La rencontre avec le psychologue doit se poursuivre sur plusieurs séances jusqu’à ce que vous retrouviez le moral et la bonne humeur d’antan.
L’aide d’un groupe de soutien
Les groupes de soutien sont souvent des initiatives d’associations dont les membres ont déjà perdu un être cher. Ils ont alors les mots justes pour dialoguer avec vous sans vous irriter ou vous offenser. L’expérience qu’ils ont déjà suite à leur deuil personnel et lors de l’accompagnement d’autres personnes endeuillées leur permet d’avoir la bonne attitude à votre égard. Vous serez alors entouré de personnes qui sont en mesure de comprendre vos émotions.
Il y a aussi des groupes de parole qui rassemblent des personnes qui n’ont pas forcément perdu un compagnon. L’important pour rejoindre ce type de groupe, c’est de ressentir une peine de cœur ou d’avoir subi une épreuve de la vie. Certains membres ne parviennent pas à remonter la pente et c’est pour ça qu’ils préfèrent intégrer ces groupes de parole pour s’ouvrir à quelqu’un.
Exposer votre intimité à des inconnus est une barrière à franchir pour commencer à retrouver le sourire. Soyez sans crainte puisque vous n’allez pas recevoir de pression. Ils seront prêts à vous écouter quand vous serez prêt à vous exprimer à propos du deuil.
Occupez-vous au maximum
Pour ne pas penser à cet événement triste tout le temps, il est important de faire des activités. En tant que senior, vous n’êtes plus dans la vie active et vous devez vous trouver de nouvelles occupations pour ne pas ressentir l’absence de votre conjoint. Veillez surtout à faire des choses qui vous obligent à sortir de la maison. Vous pouvez programmer des promenades avec vos voisins du quartier, explorer de nouveaux lieux lors des excursions.
Pendant les périodes de repos, partez en camping dans un nouvel endroit qui ne vous rappellera aucun souvenir avec le défunt. L’intérêt ici n’est pas de l’effacer de votre mémoire, mais de ne pas redevenir triste à tout instant. Vous devez apprendre à revivre progressivement après sa mort.
Si vous avez toute votre autonomie physique, vous pouvez vous rapprocher des entreprises qui proposent des services à la personne. L’important n’est pas de percevoir une rémunération, vous pouvez faire du bénévolat si votre demande est acceptée. Les propositions peuvent concerner par exemple l’aide aux repas. Tenir compagnie à d’autres personnes de votre âge peut stimuler en vous l’envie d’échanger sur vos vécus. La volonté de vous rendre utile est déjà suffisante pour remonter la pente lentement, mais sûrement.
