Les mesures à prendre pour une personne souffrant d’Alzheimer

Pathologie neurodégénérative, la maladie d’Alzheimer affecte notamment la mémoire et les fonctions cognitives liées au raisonnement, à l’apprentissage, au langage, etc. Il s’agit d’ailleurs de la principale cause de démence dans le monde. En général, la maladie mène ensuite à une perte progressive et irréversible d’autonomie. Il est ainsi important d’anticiper l’évolution de la situation pour pouvoir s’y adapter.

Identifier et comprendre les symptômes de l’Alzheimer

Dans l’ensemble, les symptômes de la maladie d’Alzheimer reflètent le niveau de dégradation des tissus cérébraux du patient. Ils ont donc tendance à se multiplier et à s’aggraver avec le temps. Au stade sévère, le malade finira par perdre totalement sa mémoire et son autonomie. Il aura, dans ce cas, besoin d’un environnement et d’un accompagnement adapté au quotidien.

Symptômes précoces et signaux d’alerte

Les premiers symptômes d’Alzheimer passent généralement inaperçus. Ils peuvent néanmoins aider à réaliser un diagnostic précoce chez les profils à risque comme les seniors. Ce groupe inclut aussi les personnes sédentaires ou atteintes de diabète, d’hypertension, de problèmes cardiovasculaires… Dans ces cas, il faudra surveiller :

  • La désorientation spatio-temporelle ;
  • Les difficultés à se rappeler des informations essentielles et familières ;
  • Les troubles du langage (aphasies) ;
  • Les problèmes dans la capacité de prise de décision ou de planification ;
  • Les changements soudains d’humeur et de comportement…

Cependant, la maladie dégénérative peut également apparaître chez les moins de 60 ans. Les proches doivent ainsi prêter attention à l’apparition et à l’évolution de tout trouble cognitive (désorientation, trou de mémoire, aphasie, etc.).

Progression de la maladie : à quoi s’attendre ?

Sur le plan clinique, la maladie d’Alzheimer évolue du stade léger, au stade modéré jusqu’au stade sévère. Les symptômes sont à peine perceptibles durant la première phase (oublis de mots, pertes de repères, désorganisation…). En revanche, le stade modéré se constate à travers :

  • Des oublis fréquents ;
  • Une aggravation notable de la désorientation ;
  • Des difficultés à trouver des mots et à communiquer ;
  • Des comportements inquiétants (accès de colère, crises de panique, fixation sur un objet, etc.)…

La maladie évoluera enfin vers le stade sévère. Au cours de cette phase, le patient est caractérisé par :

  • Des fonctions cognitives altérées ;
  • Des capacités motrices gravement affectées ;
  • Une capacité de communication particulièrement limitée ;
  • Un besoin d’assistance pour les gestes et les tâches simples du quotidien.

La maladie d’Alzheimer peut aussi être observée au stade préclinique sur un cliché d’imagerie. En effet, les premières lésions cérébrales sont déjà visibles, même si le patient est encore asymptomatique. Les bilans réguliers permettent ainsi de réaliser un diagnostic et une prise en charge précoces de la pathologie neurodégénérative.

Adapter le quotidien : stratégies et soutien pour les personnes atteintes

Une fois la maladie comprise, les proches peuvent aider efficacement le patient au quotidien. Ils peuvent, par exemple, adopter des techniques permettant de retarder les pertes de mémoire et de mobilité. En parallèle, il convient toutefois de prendre des dispositions en prévision de la future dépendance de la personne concernée.

Modifications à domicile pour la sécurité et le confort

La maladie d’Alzheimer provoque principalement des pertes de mémoire et de repère spatio-temporel. De ce fait, il faudra prévoir des solutions pour aider le patient à reconnaître son environnement. Cette démarche passe notamment par l’utilisation de post-it et d’étiquettes. Il se souviendra ainsi des tâches quotidiennes, des rendez-vous importants, des produits non comestibles, etc. Au-delà du confort, ces mesures sont indispensables pour sécuriser le cadre de vie de la personne concernée.

Activités stimulantes et gestion du bien-être émotionnel

Même si les causes de la maladie d’Alzheimer restent sujettes à débat, les bienfaits de la stimulation sont reconnus par les scientifiques. Les activités stimulantes aident effectivement à retarder la dégénérescence des cellules cérébrales et des fonctions mentales du malade. Les familles doivent aussi accorder une importance particulière au bien-être émotionnel du patient pour entretenir sa mémoire affective.

Naviguer dans les options de soins et de soutien

Il existe désormais une grande diversité d’options de soutiens et de soins pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Aux premiers stades de la pathologie, les familles disposent de différentes solutions pour assurer le maintien à domicile du patient. Il est toutefois préférable d’opter pour les structures spécialisées à partir du stade modéré pour garantir le confort et la sécurité du malade.

Choisir le bon niveau de soins : à domicile vs structures spécialisées

Aujourd’hui, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont le choix entre diverses options pour continuer à vivre chez eux. Ils peuvent, par exemple, recourir à des aides à domicile ou à des services d’accueil de jour. Lorsque ces solutions ne sont plus adaptées, les familles sont orientées vers un Ehpad pour Alzheimer. Il suffit de lire l’article dédié pour découvrir les nombreux atouts de ce type d’établissement.

Importance du soutien aux aidants et réseaux de ressources

Les Ehpad pour Alzheimer possèdent toutes les compétences, les installations et les ressources nécessaires afin de gérer cette maladie neurodégénérative. De plus, ces structures bénéficient du soutien aux aidants et des réseaux de ressources dans le pays. Les familles des futurs résidents peuvent d’ailleurs solliciter des aides privées ou publiques, à l’échelle nationale et locale. Ils doivent seulement être éligibles aux conditions définies pour chaque dispositif.

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