Ne laissez pas les fuites urinaires vous empêcher de vivre pleinement votre vie !
L’incontinence urinaire peut se présenter sous trois formes, dont l’incontinence d’effort, l’incontinence par impériosité et l’incontinence mixte. La première se traduit par une fuite urinaire involontaire successive à un effort physique. La deuxième est quant à elle due à une hyperactivité vésicale. La troisième cumule les symptômes des deux précédentes variantes et en partage les causes. Dans tous les cas, la fuite urinaire n’est pas une maladie en tant que telle. Il figure plutôt parmi les symptômes d’un dérèglement psychologique, neurologique et physique. Ce trouble, quel qu’en soit le degré, peut être traité, d’autant qu’il est possible de vivre confortablement avec, au quotidien.
Levons les tabous sur les fuites urinaires !
Dans l’Hexagone, l’incontinence urinaire touche plus volontiers les femmes. Elles sont 3 millions à en souffrir (ce qui représente 70 % des victimes). 10 % d’entre elles sont de jeunes nullipares, un chiffre qui peut grimper jusqu’à 30 % lorsque ces dernières sont très sportives. 20 % des victimes souffrent d’incontinence d’effort, avec un pic maximum compris entre 55 et 60 ans. Par ailleurs, à partir du deuxième trimestre de grossesse, 30 à 40 % des femmes enceintes présentent la même forme de perte urinaire. Les hommes sont aussi concernés par ce genre de trouble. Il a été constaté que 7 à 8 % des hommes de plus de 65 ans et plus de 28 % de ceux ayant plus de 90 ans en sont victimes. Si les séniors sont les plus touchés, le même souci concerne également certains jeunes et adultes de sexe masculin.
Le tabou sur les fuites urinaires demeure malheureusement très pesant jusqu’à aujourd’hui. Certains individus incontinents, notamment les plus jeunes, préfèrent rester dans le silence. Le simple fait d’exposer leur handicap à leur médecin traitant est pour eux une source de gêne. Ces personnes vivent dans la majorité des cas dans l’angoisse et dans l’isolement. Elles sont motivées par la crainte des mauvaises odeurs et d’être embarrassées en public dans l’éventualité d’un accident. Pourtant, la perte d’urine n’est pas une fatalité. Il existe même des traitements éprouvés qui permettent de venir à bout d’un tel handicap. Cela dit, à partir du moment où vous constatez un signe d’incontinence, il convient de lever le tabou sur ce trouble en vous orientant directement vers votre médecin traitant. Qui plus est, il existe une multitude de solutions qui vous permettent de bien vivre au quotidien malgré les pertes urinaires dont vous êtes victimes.
Quelles solutions pour vivre votre quotidien confortablement malgré des fuites urinaires ?
On note tout d’abord la culotte de menstruation qui permet aux femmes incontinentes de maintenir leurs activités quotidiennes dans les meilleures conditions. Elle offre un niveau de confort accru et garantit une protection de longue durée. Il faut savoir qu’une culotte lavable pour fuite urinaire s’inscrit dans une logique d’écoresponsabilité et de zéro déchet puisqu’elle est réutilisable pendant plusieurs années. Elle est durable tout en étant exempte de composants chimiques et constituée de matières aussi saines que douces. En d’autres termes, elle est bio et éthique. Afin que vous puissiez profiter de tous ces avantages, il est recommandé d’opter pour un modèle made in France. Ensuite, il est impératif que la culotte lavable pour fuite urinaire soit à la bonne taille.
Vous pouvez également opter pour une culotte d’incontinence, laquelle est conçue spécialement pour les femmes incontinentes. Elle se veut plus discrète et est intraversable, que les fuites urinaires soient fortes, moyennes ou légères. Là encore, il est recommandé de choisir un modèle issu d’une fabrication locale, écologique et bio. Au-delà de ces deux solutions, on cite les protections anatomiques à porter avec un slip de maintien, les pants, les changes complets… Les hommes incontinents peuvent quant à eux miser sur les étuis péniens, les protège-slips, les sous-vêtements antifuite, les couches-culottes super absorbantes, etc.
Les exercices de rééducation du périnée dans le cadre de l’incontinence
La rééducation du plancher pelvien est souvent proposée en première intention en cas de perte d’urine, quelle qu’en soit la forme. Elle est réalisée dans une optique de tonification et de renforcement des muscles du plancher pelvien, avec l’aide d’un physiothérapeute, d’un kinésithérapeute ou d’une infirmière. Selon l’ampleur de l’incontinence, le professionnel de santé peut en plus avoir recours à des approches comportementales qui consistent à aider les patients à retarder les mictions ou bien à réapprendre à uriner de façon régulière.
Quoi qu’il en soit, dans le cadre de la rééducation du périnée, les exercices de Kegel sont dans la majorité des cas prescrits. Il a été constaté que 40 à 75 % des femmes qui l’ont pratiqué témoignent d’une nette amélioration de leur contrôle urinaire au bout de quelques semaines. Ce sont plus exactement des exercices de contraction et de relâchement des muscles du périnée. Leur objectif est de les renforcer, mais aussi de rééquilibrer la zone pelvienne.