Comment les équipes peuvent-elles éviter l’enchaînement des blessures dues au virus FIFA ?
L’appellation Virus FIFA est apparue dans le sillage footballistique il y a quelques années déjà. Elle désigne les blessures qui augmentent de façon exponentielle en raison de l’enchaînement des matchs internationaux pour les joueurs. Afin de mieux gérer ces nombreuses indisponibilités, les clubs de football doivent adopter certaines mesures. Voici comment les équipes peuvent lutter contre le virus FIFA.
Opter pour une plus grande rotation d’équipe
C’est un luxe que de nombreuses équipes ne peuvent malheureusement pas s’offrir, pour des raisons financières. Pourtant, avoir une profondeur de banc est un excellent moyen de lutter contre les blessures des joueurs et contre le virus FIFA.
La profondeur de banc est le fait d’avoir à disposition de nombreux joueurs interchangeables pour les rencontres. Certaines grandes équipes telles que le Real Madrid ou le Paris Saint-Germain disposent d’une grande profondeur de banc. Cela permet notamment de reposer certains joueurs, afin qu’ils n’accumulent pas de la fatigue, notamment après les trêves internationales ou les compétitions européennes. À propos, vous pouvez consulter les résultats de l’Europa League ici.
Avoir une grande équipe passe d’abord par un bon recrutement, mais il n’y a pas que ça. Pour certains clubs qui disposent d’un centre de formation qualitatif, il est toujours possible de faire monter des jeunes en équipe première. Ainsi, certains matchs, dont les résultats auront une incidence moindre, pourraient être disputés par ces jeunes. C’est aussi une bonne méthode pour faire reposer les internationaux et pour donner une chance aux nouveaux.
Miser sur un entraînement moins intensif et plus efficace
L’entraînement est l’élément principal de développement des capacités des joueurs de football. Sans entraînement, il est quasi impossible de garder une forme optimale. C’est pourquoi certains clubs instaurent des programmes d’entraînement très chargés. Mais avec la répétition des matchs, ce n’est sans doute pas la meilleure des solutions.
Il faut pouvoir miser sur des entraînements moins éprouvants, mais plus efficaces. Pour cela, les équipes devraient allier les nouvelles technologies à leurs méthodes d’entraînement. Avec des outils d’évaluation et d’ajustement des entraînements, les séances pourront être mieux adaptées à la forme des joueurs. Cela pourrait s’avérer très utile après les trêves internationales qui accentuent les risques de blessures.
Parallèlement, il faudra également mieux définir le calendrier de repos des joueurs. Cela permettra aux joueurs de récupérer physiquement et mentalement après des périodes d’efforts trop intenses.
L’amélioration des soins médicaux et des techniques de récupération
Un joueur blessé, à défaut d’être valablement remplacé sur le terrain, peut être soigné. Pour cela, il faut que les équipes misent sur un service médical de très grande qualité. Investir dans le service médical implique de recruter des physiothérapeutes et des médecins reconnus et talentueux. Une équipe médicale moyenne ne saurait prévenir ou soigner des blessures efficacement.
En outre, les clubs devront pareillement miser sur des méthodes de récupération plus développées après les matchs. Ils pourraient par exemple opter pour la cryothérapie, qui est un excellent moyen de tonifier le corps. Certains outils de massage peuvent aussi parfaire les travaux des kinésithérapeutes, afin de mieux reposer les muscles après un effort intense.
En définitive, pour endiguer la progression du virus FIFA, les clubs pourraient avoir recours à trois solutions. La première est l’organisation d’une bonne rotation d’équipe et le recrutement de jeunes joueurs qui ne sont pas encore internationaux. La deuxième est l’amélioration des programmes d’entraînement et de repos. La troisième est le perfectionnement des méthodes de récupération et de traitement des blessures.
